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L'église au Kenya cherche « toute forme de soutien » pour des milliers de personnes victimes des inondations et de glissements de terrain.

Des inondations soudaines détruisent des propriétés à Chesogon, dans le comté d'Elgeyo-Marakwet, le 18 avril 2020. Domaine Public Des inondations soudaines détruisent des propriétés à Chesogon, dans le comté d'Elgeyo-Marakwet, le 18 avril 2020.
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Le sort de milliers de personnes touchées par les inondations et les glissements de terrain dans certaines régions du Kenya est une préoccupation des évêques catholiques de cette nation d'Afrique de l'Est. Ils lancent un appel à « toute forme de soutien » pour sauver la vie d'au moins 400 ménages qui ont survécu aux effets des fortes pluies de ces derniers jours.

« Nous appelons nos compatriotes kenyans à se manifester et à apporter toute forme de soutien possible afin que nos frères et sœurs affectés puissent reprendre une vie normale », ont déclaré les évêques dans une lettre datée du jeudi 23 avril.

Ils ont ajouté : « Nous avons été témoins de bon voisinage, surtout en cette période de pandémie de Coronavirus, et nous encourageons les Kenyans à adopter le même esprit ».

Signé par le président de la Commission catholique pour la justice et la paix (CJPC), l'une des entités de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB), l'appel des évêques vise à atteindre des centaines de foyers répartis dans cinq comtés du Kenya occidental.

« Les inondations et les glissements de terrain qui ont touché plus de 400 ménages ont aggravé la misère des familles de la région », ont déclaré les prélats du Kenya dans la lettre signée par Mgr John Oballa Owaa, président de la CJPC.

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« Nous prions pour que la recherche de ceux qui sont toujours portés disparus porte ses fruits », ont imploré les évêques, qui ont ajouté : « L'agonie de la disparition d'un être cher est d'autant plus douloureuse à supporter lors des inondations dévastatrices ».

Le samedi 18 avril, les médias locaux ont rapporté que des inondations subites ont eu lieu le long de la frontière des comtés d'Elgeyo Marakwet et de West Pokot dans la partie occidentale du pays, emportant plusieurs maisons, un marché et un poste de police.  

Quelque 23 personnes ont été portées disparues après que des rivières aient rompu leurs berges, provoquant des glissements de terrain qui ont également rendu les routes de la région impraticables, a rapporté le journal kenyan Daily Nation.

« C'est dans des moments difficiles comme celui-ci que nous nous rassemblons en tant que frères et sœurs du même Dieu pour faire preuve d'amour, d'attention et de solidarité les uns envers les autres », ont déclaré les dirigeants de l'Église catholique dans leur lettre d'appel à l'aide.

Dans la lettre, les évêques ont exprimé leur appréciation pour « l'équipe multi-agences du gouvernement, dirigée par des agents du ministère de l'intérieur et de la coordination du gouvernement national, pour leur réponse et leur intervention rapides dans l'affaire Elgeyo Marakwet ».

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Cependant, les dirigeants de l'Église ont appelé les gouvernements nationaux et des comtés des zones touchées à « allouer immédiatement des ressources suffisantes pour répondre aux besoins immédiats de la population touchée ». 

« Le gouvernement devrait intensifier les recherches avec l'urgence nécessaire afin que les familles soient réunies alors qu'elles commencent à reconstruire leur vie », ont lancé les évêques et ajouté, « C'est important, surtout en cette période de pandémie COVID-19, car les personnes sans abri deviennent encore plus vulnérables ». 

« Nous exhortons le public à toujours suivre les signes d'alerte précoce et les directives pour éviter les pertes de vies et de biens », ont lancé les évêques, ajoutant que « la sécurité commence par l'individu et la communauté ». 

Les prélats ont assuré toutes les personnes touchées « de nos prières ainsi que de tout autre soutien que nous sommes en mesure de vous apporter alors que vous luttez contre les défis des inondations et des glissements de terrain ».

« Nous implorons le Seigneur de vous donner le courage et la force de vous confier à Dieu car même dans ces moments de souffrance intense, rien n'est impossible », ont conclu les évêques.

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