Quelques jours après Noël, les 28 et 29 décembre, le régime sandiniste du Nicaragua a enlevé quatre prêtres, dont on ne sait toujours pas où ils se trouvent.
Il s'agit des prêtres suivants Monseigneur Carlos Avilés, vicaire général de l'archidiocèse de Managua ; le père Héctor Treminio, curé de la paroisse Holy Christ à Esquipulas dans le même archidiocèse ; et le père Fernando Calero, curé de la paroisse Our Lady of Fatima à Rancho Grande dans le diocèse de Matagalpa.
Dans sa réflexion sur l'Angélus, le pape François a noté que le silence de Marie est une "belle caractéristique", mais ne doit pas être considéré comme une "simple absence de mots", mais plutôt comme une caractéristique "remplie d'émerveillement et d'adoration pour les merveilles que Dieu accomplit".
"De cette façon, elle fait de la place en elle à celui qui est né ; dans le silence et l'adoration, elle place Jésus au centre et lui rend témoignage en tant que Sauveur", a observé le pape.
Le Saint-Père a ajouté que cette expression de la maternité que l'on voit en Marie est un idéal que l'on retrouve également chez nos mères qui "avec leur soin caché, avec leur prévenance, sont souvent de magnifiques cathédrales de silence. Elles nous mettent au monde et continuent à s'occuper de nous, souvent sans qu'on s'en aperçoive, pour que nous puissions grandir. Souvenons-nous de ceci : l'amour n'étouffe jamais ; l'amour fait de la place à l'autre et le laisse grandir".
Le pape François a ajouté qu'en réfléchissant sur les mères, nous pouvons "apprendre cet amour qui se cultive avant tout dans le silence, qui sait faire de la place à l'autre, en respectant sa dignité, en lui laissant la liberté de s'exprimer, en rejetant toute forme de possession, d'oppression et de violence".
Les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre pour la réflexion de l'Angélus du pape François, le 1er janvier 2024, brandissent des signes de paix. Le 1er janvier, l'Église catholique célèbre la solennité de Marie, Mère de Dieu, ainsi que la Journée mondiale de la paix. Crédit : Elizabeth Alva/CNA
Des pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre pour la réflexion de l'Angélus du pape François, le 1er janvier 2024, brandissent des signes de paix. Le 1er janvier, l'Église catholique observe la solennité de Marie, Mère de Dieu, ainsi que la Journée mondiale de la paix. Crédit : Elizabeth Alva/CNA
En plus de la fête mariale, l'Église célèbre le 1er janvier la Journée mondiale de la paix, une tradition lancée par le pape Paul VI en 1968. À l'occasion de cette célébration, le pape François a pris un moment pendant l'Angélus pour souligner que "la liberté et la coexistence pacifique sont menacées chaque fois que les êtres humains cèdent à la tentation de l'égoïsme, de l'intérêt personnel, du désir de profit et de la soif de pouvoir".
Le pape a souligné que l'antidote pour surmonter ces tendances destructrices qui sont omniprésentes aujourd'hui est "l'amour" qui "consiste en respect et en bonté : C'est ainsi qu'il fait tomber les barrières et nous aide à vivre des relations fraternelles, à construire des sociétés plus justes et plus humaines, plus pacifiques".
Lundi, le Vatican a publié un message vidéo du pape invoquant l'intercession de la Sainte Mère pour la paix dans le monde.