Le Nonce Apostolique au Burkina Faso étend son rôle de représentant au Niger

Il a rejoint le service diplomatique du Saint-Siège en juillet 2001. Depuis lors, il a servi dans les nonciatures apostoliques du Kenya, du Canada, de l'Irak et de la Jordanie, ainsi que dans la section des relations avec les États de la Secrétairerie d'État au Vatican.

En 2005, le pape émérite Benoît XVI l'a nommé aumônier et lui a accordé le titre de prélat d'honneur de Sa Sainteté en 2014.

Il est titulaire d'une licence en droit canonique et d'un doctorat en histoire ecclésiastique, tous deux de l'Université pontificale grégorienne de Rome.

Le nonce va étendre son rôle de représentant au Niger, où des rapports font état de préoccupations quant à la situation sécuritaire du pays, qui fait partie de la région du Sahel. Les régions de Diffa, Tillabéry et Tahoa ont fait état d'une augmentation des déplacements de populations. L'insécurité a empêché l'accès à l'aide humanitaire, selon un rapport.

C'est également un pays de transition qui a connu, au fil des ans, un afflux de réfugiés demandant l'asile à des groupes extrémistes internes et externes.

Afin de lutter contre la crise djihadiste dans la région du Sahel, la France et ses cinq partenaires sahéliens en Afrique de l'Ouest, dont le Burkina Faso, ont convenu, le mois dernier, de regrouper leurs forces militaires au sein d'une seule entité appelée "Coalition pour le Sahel".

Un projet de loi, voté à l'unanimité par les parlementaires du Niger, recommandant l'armement des civils pour les aider à combattre les groupes armés, attend d'être signé.