Le livre de 1998 dépeint une interaction sensuelle imaginaire entre le Christ et un adolescent, relie l'orgasme humain à l'intimité divine et parle d'activités sexuelles illicites pratiquées "sans être coupable et sans perdre la grâce de Dieu ou l'expérience de son amour".
Dans le septième chapitre du livre, Fernández aborde le thème de la pornographie et de l'excitation sexuelle, affirmant qu'"une femme ... est moins attirée qu'un homme par la vision de photos contenant des scènes sexuelles violentes, des images d'orgies, etc. Cela ne signifie pas qu'elle est moins excitée par la pornographie dure, mais plutôt qu'elle y prend moins de plaisir et qu'elle y accorde moins d'importance".
Le texte poursuit en évoquant "la possibilité d'atteindre une sorte d'orgasme épanouissant dans notre relation avec Dieu, qui n'implique pas tant des altérations physiques, mais simplement que Dieu parvienne à toucher le centre de plaisir âme-corps, de sorte que l'on éprouve une satisfaction qui englobe toute la personne".
Auparavant, dans le sixième chapitre, le livre décrit "une expérience d'amour, une rencontre passionnée avec Jésus, qu'une adolescente de seize ans m'a racontée". Le texte évoque une rencontre avec le Christ au bord de la mer de Galilée, alors qu'il se baigne et s'allonge dans le sable. Il décrit longuement les baisers et les caresses qu'elle lui prodigue de la tête aux pieds, tandis que la Sainte Mère se tient à ses côtés et approuve la rencontre.
Ce n'est pas la première fois que Fernández fait l'objet d'un examen minutieux pour des textes sexuellement explicites. L'année dernière, son livre "Heal Me With Your Mouth : L'art du baiser", qui contenait également des thèmes érotiques, a refait surface l'année dernière. Il a également défendu ce livre, déclarant à l'époque qu'il s'agissait d'une "catéchèse de pasteur pour adolescents" et "non d'un livre de théologie".
À la mi-décembre 2023, le dicastère pour la doctrine de la foi, dirigé par M. Fernández, a publié une déclaration autorisant les prêtres à donner des bénédictions pastorales "spontanées" aux "couples de même sexe" et à d'autres couples en "situation irrégulière". Toutefois, cette déclaration n'autorise pas les bénédictions liturgiques, la reconnaissance des unions civiles ou toute autre action qui donnerait à ces bénédictions l'apparence d'un mariage.
La déclaration a suscité des réactions mitigées de la part des évêques du monde entier, les évêques africains ayant émis les critiques les plus virulentes.