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Un archevêque catholique du Cameroun prie pour la fin de l'insécurité en cette "année de l'Esprit Saint"

Mgr Andrew Fuanya Nkea, archevêque de Bamenda au Cameroun. Crédit : Vatican Media Mgr Andrew Fuanya Nkea, archevêque de Bamenda au Cameroun. Crédit : Vatican Media

Dans le cadre de l'année du Saint-Esprit récemment lancée dans l'archidiocèse de Bamenda au Cameroun, le peuple de Dieu du pays prie pour la fin de l'insécurité dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.

Dans une interview accordée à Radio Vatican, l'archevêque de Bamenda, Mgr Andrew Nkea Fuanya, qui a lancé l'année du Saint-Esprit en janvier de cette année pour stimuler la croissance spirituelle parmi le peuple de Dieu, a déclaré que le lancement était également inspiré par le synode sur la synodalité.

"L'objectif est que le peuple de Dieu à Bamenda se rende compte, au cours de cette année de l'Esprit Saint, que dans le contexte de la synodalité, l'Esprit Saint est le protagoniste du synode sur la synodalité et que c'est donc l'Esprit Saint qui nous dirige", a déclaré Mgr Nkea au cours de l'interview du lundi 8 janvier.

Il a ajouté : "L'Esprit Saint lui-même est en charge du processus synodal et nous ne sommes que des instruments. Par conséquent, pour comprendre la synodalité et pour vivre la synodalité, nous devons comprendre comment l'Esprit Saint travaille parmi nous".

L'archevêque a déclaré qu'en s'abandonnant à l'Esprit Saint au cours de cette année de célébration, le peuple de Dieu sous sa responsabilité pastorale vivra et comprendra beaucoup mieux la synodalité, rendant ainsi l'Église plus synodale.

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Outre la synodalité, Mgr Nkea a déclaré que l'année lancée sous le thème "L'Esprit Saint, Seigneur et dispensateur de vie" vise également à invoquer l'Esprit Saint pour lutter contre l'insécurité dans le pays.

"Nous traversons de nombreuses difficultés, notamment en ce qui concerne l'insécurité, la crise qui frappe les régions du nord-ouest et du sud-ouest de notre pays, les séparatistes qui se battent contre le gouvernement, et c'est donc le Saint-Esprit qui donne la vie", a-t-il déclaré.

L'archevêque de 57 ans a ajouté : "Le Saint-Esprit est l'animateur et le maître. Tout tourne autour de lui et c'est seulement en lui que nous pouvons trouver la vie, la joie, l'unité, la paix et l'amour".

Dans sa lettre pastorale adressée aux catholiques des paroisses de l'archidiocèse, Mgr Nkea a donné des orientations pour la célébration de l'année qui suit l'Année de l'Eucharistie.

"Pour que nous cheminions ensemble comme une seule famille unie, nous définissons par la présente les modalités de la célébration de l'année. Nous célébrerons l'année dans ses dimensions spirituelles, intellectuelles, pastorales et sociales", a-t-il déclaré dans la lettre communiquée à ACI Afrique le jeudi 4 janvier.

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L'archevêque a déclaré que l'archidiocèse a embrassé "une séquence de voyages spirituels", ajoutant que l'année dernière s'est attardée sur l'Eucharistie, qui est la deuxième personne de la Trinité.

"Nous avons commencé ce voyage spirituel par l'année de la Vierge Marie. Ensuite, l'année dernière a été l'année de l'Eucharistie", a déclaré l'Ordinaire de l'archidiocèse de Bamenda, qui est également président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC)

Il a ajouté : "Tout au long de l'année dernière, nous avons construit des chapelles d'adoration perpétuelle pratiquement dans toutes les paroisses, et cette année, nous nous consacrons à l'Esprit Saint. Il s'agit donc d'une suite de voyages spirituels".

Dans l'interview, l'archevêque camerounais qui est à la tête de l'archidiocèse de Bamenda depuis son installation en février 2020 a invité le peuple de Dieu sous sa responsabilité pastorale à prier pour le succès de l'Année de l'Esprit Saint.

Silas Isenjia