Un prêtre dénonce l'expulsion forcée d'un directeur d'école catholique kenyane en raison de ses mauvais résultats

Tout en malmenant le duo, en les chassant de l'école, en chantant et en agitant des brindilles, le groupe les a accusés de mauvaise gestion de l'école, une situation qui, selon eux, a contribué aux mauvais résultats de l'école au fil des ans.

L'action des parents, qui a fait l'objet de nombreuses condamnations de la part de dirigeants, dont le secrétaire du cabinet pour l'éducation, a contraint le TSC à transférer les 17 enseignants du gouvernement de l'école vers des établissements voisins.

Les parents ont qualifié la décision du TSC d'inappropriée, affirmant que la punition n'est pas équivalente à l'erreur commise par les parents.

"La décision du TSC indique qu'il n'a pas l'intérêt de nos enfants à cœur", a déclaré l'un des parents.

Le député de la région a exhorté le TSC à réintégrer tous les enseignants transférés dans l'école, tout en conseillant aux élèves et à la communauté de s'excuser pour la façon dont ils ont traité le directeur de l'école.

Le commissaire adjoint du comté de Mumias East, Paul Lagat, a déclaré : "Le TSC a retiré tous les enseignants employés par la commission en invoquant l'insécurité à la suite de l'incident. Nous n'avons pas été informés de la date à laquelle d'autres enseignants seront affectés à l'école".

Pour sa part, le directeur de l'éducation du comté de Kakamega, où se trouve l'école, a assuré les parties prenantes de l'école qu'une solution au problème serait trouvée.

"Nous devrons négocier avec la commission du service des enseignants pour obtenir des enseignants pour nos enfants", a déclaré Boniface Ouko.