Les partisans du programme virtuel "ne guident pas nos jeunes vers une sexualité responsable. Au contraire, ils leur apprennent à se livrer à des activités illicites, à se faire avorter et à adopter un mode de vie homosexuel. Il s'agit d'un endoctrinement flagrant, qui se déroule sous notre nez", déplorent les militants catholiques.
Le fait que le programme soit virtuel est opportuniste, ses promoteurs "profitant de notre jeunesse vulnérable pour promouvoir l'avortement, la contraception et l'homosexualité", déplorent les militants, qui décrivent cette pratique comme "un abus flagrant des plates-formes numériques, qui met gravement en danger l'avenir de nos enfants. Nous devons y mettre un terme. Tout de suite".
Ils poursuivent en qualifiant le programme One2OneKenya de "cocktail toxique d'irrespect et de désinformation qui s'infiltre dans les esprits et les cœurs de nos jeunes".
"Nos enfants sont jetés dans le grand bain sans gilet de sauvetage", déplorent-ils encore, avant de poursuivre : "Il ne s'agit pas seulement d'arrêter un programme malhonnête. Il s'agit de protéger la santé mentale de nos enfants, de faire respecter les droits des parents, d'appliquer les lois existantes, de fournir des informations exactes et de prévenir les conséquences à long terme. Il s'agit de préserver notre avenir".
Le programme virtuel "sape de manière flagrante les droits des parents à guider leurs enfants sur des sujets sensibles en offrant des informations explicites sans consultation ni consentement", affirment les militants, ajoutant que "la plateforme en ligne du programme expose les enfants vulnérables à des contenus explicites, ce qui peut nuire à leur bien-être et à leur développement moral".
Le programme expose les jeunes à des "préjudices psychologiques", expliquent-ils, en expliquant que son "fonctionnement à distance via WhatsApp manque d'interaction humaine directe et de soutien émotionnel, ce qui peut causer du tort à des enfants vulnérables qui cherchent des conseils sur des sujets sensibles".
Le programme a contourné les "restrictions légales", ajoutent-ils, et expliquent : "Bien que l'éducation sexuelle complète soit interdite au Kenya, One2One continue d'opérer, faisant preuve d'un mépris flagrant pour le cadre juridique du pays."
Les militants catholiques rassemblent des signatures pour interdire le programme en ligne en déclarant : "Si nous n'agissons pas maintenant, nous permettons à un programme incontrôlé de nuire à nos enfants, de saper les droits parentaux, d'enfreindre nos lois, de diffuser de fausses informations et d'infliger des dommages potentiels à long terme."
"Faire la lumière sur le programme one2one est la première étape pour mettre fin à cette dangereuse tromperie. Il s'agit d'enlever les vêtements du loup et de révéler le prédateur qui se cache derrière. Il s'agit de dire 'ça suffit' à la manipulation de nos jeunes", ajoutent-ils.
Les militants catholiques ajoutent que la pétition lancée le 30 janvier "n'est pas seulement urgente - il s'agit de préserver l'innocence de notre future génération. Nous devons agir maintenant avant qu'il ne soit trop tard".