Carême : Un diocèse catholique du Soudan du Sud réfléchit à la durabilité de la vie et des moyens de subsistance

Nous vivons dans un monde où la paix est en jeu. Aujourd'hui, des questions très préoccupantes telles que la domination des riches et des puissants, l'urgence climatique, le capitalisme arrogant, les guerres et les émeutes communautaires entraînent une augmentation de la marginalisation, de la violence, de la pauvreté et de la souffrance dans la vie humaine".

Se référant au message du Saint-Père pour la 55e Journée mondiale de la paix, le membre du clergé du CDTY a déclaré : "Dans son message, le pape François a offert la doctrine sociale de l'Église comme une boussole pour encourager une culture de la paix dans le monde".

 

"Le pape François a également mis l'accent sur le travail pour le bien de l'humanité et sur le fait qu'il n'y a pas de paix sans une culture de l'attention, affirmant ainsi que l'humanité et la paix sont liées", a-t-il ajouté.

Le prêtre catholique sud-soudanais a fait remarquer que dans la "situation mondiale actuelle où les besoins fondamentaux sont compromis en raison de l'arrogance humaine et de la crise climatique, la campagne de Carême revêt une importance renouvelée".

"Elle sert de plateforme pour promouvoir la construction de la paix en s'attaquant aux causes profondes de la pauvreté et de la vulnérabilité. L'interconnexion de l'humanité et de la paix est soulignée, en insistant sur le fait qu'il ne peut y avoir de paix sans un véritable engagement à prendre soin les uns des autres", a déclaré le père Mbikoyo lors de l'événement du 16 février.

Il a poursuivi en disant que "le thème est important dans la situation actuelle où les besoins fondamentaux de la population sont compromis en raison de l'arrogance humaine et de la crise climatique".

Il a ensuite plaidé pour la consolidation de la paix au Soudan du Sud, affirmant qu'elle "peut ouvrir la voie où tout le monde aura un accès juste et égal à la justice et une atmosphère pour vivre en sécurité."

Pour sa part, l'ordinaire du lieu du CDTY, Mgr Edward Hiiboro Kussala, a souligné les pratiques traditionnelles du carême, telles que la prière, le jeûne et les œuvres de miséricorde, qui, selon lui, sont pratiquées "en préparation de la fête la plus solennelle, Pâques, ou la résurrection du Christ de la mort".