Plus de 4 000 ménages sélectionnés pour le projet de lutte contre la faim des évêques catholiques du Malawi

L'évêque a salué le gouvernement écossais pour son partenariat lors du lancement du projet : "Le gouvernement écossais a également joué un rôle très important, puisqu'il nous a récemment apporté un soutien de deux cent mille livres sterling".

"Nous lui en sommes profondément reconnaissants au nom de notre peuple ! Dans le même ordre d'idées, le gouvernement écossais nous a également soutenus une nouvelle fois avec un montant de 250 000 livres sterling pour aider les ménages les plus touchés par la crise alimentaire actuelle en février et mars 2024", a-t-il déclaré.

L'évêque a reconnu le pouvoir de l'entraide dans la diversité, soulignant l'unité du peuple créé à l'image et à la ressemblance de Dieu.

"Le Saint-Père, le pape François, insiste également sur la nécessité de prendre soin des pauvres et des personnes dans le besoin. Le gouvernement écossais a montré l'exemple en apportant un soutien considérable aux communautés menacées par l'insécurité alimentaire au Malawi", a déclaré Mgr Chaima.

Pour sa part, Chimwemwe Sakunda, coordinatrice nationale du CADECOM, a affirmé que la branche humanitaire de l'ECM veillera à ce que l'initiative profite uniquement aux ménages concernés en les éduquant pour éviter les abus.

Mme Sekunda a déclaré que la CADECOM "continuerait à solliciter nos différents partenaires pour obtenir davantage de soutien afin de restaurer durablement les moyens de subsistance et de renforcer la résilience des ménages et des communautés touchés".

Dans un rapport publié l'année dernière, le Réseau des systèmes d'alerte précoce contre la famine (FEWS NET) a projeté les perspectives de sécurité alimentaire du Malawi entre octobre 2023 et mai 2024 et a prédit une situation de sécurité alimentaire aiguë.

"Le centre et le nord du Malawi sont généralement susceptibles d'avoir une situation de sécurité alimentaire plus stable, soutenue par la récolte principale de saison presque moyenne prévue, mais quelques zones lacustres dans la région centrale seront confrontées à des résultats stressés (IPC phase 2) et de crise (IPC phase 3) en raison des dommages importants causés par le cyclone tropical Freddy et de la réduction des terres cultivées", indique le rapport.