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Le pape François appelle à un "cessez-le-feu immédiat à Gaza" qui libère les otages et accorde de l'aide

Dans son discours de l'Angélus du 3 mars sur la guerre entre Israël et le Hamas, le pape François a plaidé avec émotion pour que les négociations aboutissent à un accord qui permette à la fois de libérer immédiatement les otages et d'accorder aux civils l'accès à l'aide humanitaire. | Crédit : Vatican Media Dans son discours de l'Angélus du 3 mars sur la guerre entre Israël et le Hamas, le pape François a plaidé avec émotion pour que les négociations aboutissent à un accord qui permette à la fois de libérer immédiatement les otages et d'accorder aux civils l'accès à l'aide humanitaire. | Crédit : Vatican Media

"Assez !" "Stop !" a répété le pape François depuis la fenêtre du palais apostolique du Vatican, dimanche, en appelant Israël et la Palestine à conclure un accord en vue d'un "cessez-le-feu immédiat à Gaza".

Dans son discours de l'Angélus du 3 mars, le pape a plaidé avec émotion pour que les négociations aboutissent à un accord qui permette à la fois la libération immédiate des otages et l'accès des civils à l'aide humanitaire.

"Je porte chaque jour dans mon cœur, avec douleur, les souffrances des peuples de Palestine et d'Israël dues aux hostilités en cours", a déclaré le pape, évoquant les cinq mois de guerre à Gaza.

"Les milliers de morts, les blessés, les déplacés, les immenses destructions causent de la douleur, et ce avec des conséquences énormes sur les petits et les sans défense qui voient leur avenir compromis. Je m'interroge : pensez-vous vraiment que vous allez construire un monde meilleur de cette manière ? Pensez-vous vraiment que vous allez parvenir à la paix ? Assez, s'il vous plaît ! Disons-le tous ensemble : Stop ! S'il vous plaît, arrêtez !


Le pape a lancé cet appel alors que des négociations sont en cours en vue d'un cessez-le-feu de plusieurs semaines entre Israël et le Hamas. Le président Joe Biden a déclaré la semaine dernière qu'il pensait qu'un cessez-le-feu pourrait entrer en vigueur dès le 4 mars.

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L'Associated Press a rapporté qu'Israël avait essentiellement accepté un cadre de cessez-le-feu de six semaines qui inclurait la libération par le Hamas de certains des otages les plus vulnérables parmi les quelque 130 détenus à Gaza, citant un haut fonctionnaire américain. Une réponse du Hamas est attendue lors de la reprise des négociations au Caire le 3 mars.

Le pape François a déclaré : "J'encourage la poursuite des négociations en vue d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et dans toute la région, afin que les otages puissent être libérés immédiatement et retourner auprès de leurs proches qui attendent avec impatience, et que la population civile puisse avoir accès en toute sécurité à l'aide humanitaire nécessaire et urgente.


Le pape a également exhorté les gens à ne pas oublier "l'Ukraine meurtrie où tant de gens meurent chaque jour".

François a salué quelques jeunes Ukrainiens dans la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre, les remerciant pour leur engagement à aider ceux qui souffrent de la guerre.

Les Ukrainiens participaient à une rencontre organisée à Rome par la communauté catholique de Sant'Egidio sur le thème "Vaincre le mal par le bien".

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Le pape François a également lancé un appel au désarmement, le qualifiant de "devoir moral" pour la communauté internationale.

"Combien de ressources sont gaspillées dans les dépenses militaires qui, en raison de la situation actuelle, continuent malheureusement d'augmenter", a-t-il déclaré, notant que le 5 mars marquera la deuxième Journée internationale de sensibilisation au désarmement et à la non-prolifération.

"J'espère sincèrement que la communauté internationale comprendra que le désarmement est avant tout un devoir ; le désarmement est un devoir moral", a-t-il ajouté. "Cela exige du courage de la part de tous les membres de la grande famille des nations pour passer de l'équilibre de la peur à l'équilibre de la confiance.

Dans sa réflexion sur l'Évangile de dimanche, le pape François a parlé de Jésus chassant les marchands du temple. Le pape a mis l'accent sur la différence entre la "maison de Dieu" et un marché.

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On se rend à la "maison de Dieu" pour rencontrer le Seigneur et être proche de Lui, alors que dans un marché, on négocie les prix et "on cherche son propre intérêt".

L'invitation d'aujourd'hui, également pour notre voyage de Carême, est de construire un plus grand sens de la maison et moins de sens du "marché" en nous-mêmes et autour de nous", a déclaré le Pape François.

"Tout d'abord, vers Dieu. Comment ? En priant beaucoup, comme des enfants qui frappent avec confiance à la porte du Père sans se fatiguer, et non comme des marchands avides et méfiants. Et puis en répandant la fraternité. Il y a un grand besoin de fraternité.

????VIDEO | Le pape François, lors de l'Angélus, nous a exhortés à intensifier la prière et la fraternité et a déclaré : "L'invitation aujourd'hui, également pour notre chemin de Carême, est de construire un plus grand sens de la maison et moins de sens du marché en nous-mêmes et autour de nous." pic.twitter.com/8cpakTjE2o

- EWTN Vatican (@EWTNVatican) 3 mars 2024

Courtney Mares