Cité du Vatican, 05 mars, 2024 / 7:14 (ACI Africa).
Lundi, la France est devenue le premier pays au monde à inscrire le droit à l'avortement dans sa loi fondamentale, une décision à laquelle les évêques français et le Vatican se sont fermement opposés.
L'Académie pontificale pour la vie rappelle que, précisément à l'ère des droits humains universels, il ne peut y avoir de "droit" à supprimer une vie humaine", écrit l'Académie dans un communiqué publié le 4 mars par la Conférence des évêques de France à la suite de ce vote historique.
L'Académie pontificale pour la vie (PAV) poursuit en appelant "tous les gouvernements et toutes les traditions religieuses à faire de leur mieux pour que, dans cette phase de l'histoire, la protection de la vie devienne une priorité absolue, avec des mesures concrètes en faveur de la paix et de la justice sociale, avec des mesures efficaces pour l'accès universel aux ressources, à l'éducation et à la santé".
Tout en notant que "la protection de la vie humaine est le premier objectif de l'humanité", l'académie du Vatican a reconnu la myriade de difficultés socio-économiques et personnelles auxquelles sont confrontées certaines familles et certaines femmes. Ces "situations de vie et les contextes difficiles et dramatiques de notre époque" doivent être abordés par les gouvernements et la société civile, mais d'une manière qui soit "au service de la personne humaine et de la fraternité" et qui protège "les plus faibles et les plus vulnérables", poursuit la déclaration de la PAV.
Avant le vote de lundi, l'évêque de Versailles, Mgr Luc Crepy, s'est joint à la Conférence des évêques de France pour exprimer sa "tristesse" et sa "profonde opposition à cette évolution".